Enfin, on démarre pour nos six mois de bourlingue…


Ce jeudi 3 février, nous ne savons toujours pas si nous pourrons aller en Afrique du Sud.

Les informations que l’on a sont souvent contradictoires. Nous avons décidé de repousser ce projet jusqu’à ce que l’on soit sur l’île de La Réunion, en pensant que nous trouverons sur place des informations plus fiables.


De plus, le cyclone Batsirai est à son point culminant, tout près de Maurice et de La Réunion. Ça doit souffler fort là-bas… On devrait avoir plus de nouvelles dans la journée.


Nous partons donc de la Cabanasse ce jeudi matin en ayant passé beaucoup de temps à s’occuper de notre propre maison où des amis doivent passer séjourner pendant notre absence, et du gîte où les locations vont également continuer d’arriver.


Départ vers Toulouse où nous mangeons chez Laurent et Marie Josée. Nous aurons la visite de Marie qui vient nous présenter Mina.

Chez Laurent et Marie Josée à Escalquens

Ensuite Marie Josée nous dépose à l’aéroport de Blagnac pour le premier vol vers Paris. Nous n’avons toujours aucune information sur la suite et le maintien ou pas du vol vers La Réunion… Vol sans soucis, Élise découvre tout, excitée et très bavarde.

Aéroport de Blagnac

Dans l'avion pour Orly

Arrivée à Orly, nous allons immédiatement prendre des nouvelles de la correspondance. L’avion vers Saint Denis va voler, ce sera l’un des tout premier après le cyclone. Il est même doublé pour compenser les vols de ces derniers jours qui n’ont pas eu lieu. Nous retrouvons les parents d’Isabelle qui vont séjourner en même temps que nous à la Réunion et qui eux, viennent de Nice.

On retrouve Opa et Maminou à Orly

L’avion est totalement rempli. On réussit à faire dormir Élise en l’allongeant sur nos sièges, mais je passerai une nuit blanche, juste à écouter de la musique. Pendant le vol, l’avion fera un gros détour du coté de Maurice pour éviter le cyclone qui vient juste de quitter La Réunion.

L’atterrissage est impressionnant. La caméra de l’avion permet de voir l’arrivée en direct sur la piste d’atterrissage que l’on découvre au dernier moment dès la sortie des nuages. La mer sous l’avion est démontée, on devine des rouleaux immenses. Après le premier touché au sol, l’avion se met légèrement en travers, puis redresse et met un grand coup de frein, et termine tranquillement sa fin de course dans le vent fort. Cramponnée au siège, j’ai les bras tétanisés… Bon, on est posé !


Dès la sortie de l’aéroport, on prend une énorme bouffée d’air chaud et humide, on a bien quitté l’hiver Cerdan.

Bruno est là qui nous attend. En montant vers sa maison, on s’aperçoit que le cyclone a laissé quelques traces, des branches et arbres abattus, quelques panneaux tombés, mais finalement les dégâts semblent minimes, tant mieux.


Après l’installation chez Bruno, nous partons en ville faire quelques courses et prendre des brassards de nage pour Élise.

Un passage sur le bord de mer nous dissuade de tenter la baignade, les rouleaux sont énormes !

Le soir, nous mangeons avec Pino et Fanny venus en voisin.

Repas chez Bruno avec Pino et Fanny

Élise goute à la fraicheur de la piscine, mais ce sera la seule volontaire.

Piscine chez Bruno

Ce samedi, on tarde à se réveiller à cause du décalage horaire.

Un appel à Nouvelles Frontières ne nous permet pas d’avoir plus d’informations sur le voyage en Afrique du Sud… Il faudra rappeler la semaine prochaine.

Cet après-midi, nous allons voir le Phare Bel Air et la cascade Niagara à Sainte Suzanne (Non Julien, ça ne descend pas dans le débit !).

Phare de Bel Air

Cascade Niagara

La route du littoral est toujours coupée, rendant plus difficile les communications avec le sud. Mais demain dimanche, Bernard et Agnès devraient nous rejoindre pour manger chez Pino.


Le lien vers l'épisode photo : https://photos.app.goo.gl/1KGS6mwHwyaap5w28