Il y a déjà un bon moment que nous avons ce projet en tête, partir et découvrir plusieurs parties du monde pendant de longues périodes.

Mais les contraintes se sont accumulées ces dernières années.

D’abord la naissance d’Élise en 2016. Partir quand elle était très jeune nous rendait les voyages plus contraignants. Nous avons fait le choix de partir avant qu’elle ne soit en Cours Préparatoire. Les dernières difficultés nous ont obligé à repousser ce projet jusqu’au dernier moment possible car Élise devrait rentrer au CP en septembre 2022.

Ensuite, nos emplois du temps professionnels ne nous laissaient que peu de place pour les longues absences. Le fait d’être fonctionnaire nous a permis d’obtenir un congé de mi-temps annualisé, c’est à dire de ne travailler que six mois d’une année scolaire, et d’être libre les six autres mois. En échange, nous ne sommes payés que la moitié du salaire pendant toutes l’année scolaire. Merci à Nicolas et Emmanuelle, et Yann et Marianne de nous avoir montré l’exemple...

Dans nos premières réflexions, nous pensions être capable de faire un quasi tour du monde.

Nous rêvions d’aller dans l’hémisphère sud pendant notre hiver, puis dans l’hémisphère nord pendant notre été. Les destinations possibles et souhaitées étaient l’Ile de la Réunion pour voir les copains, l’Afrique Australe pour se confronter à d’autres modes de vies, la Nouvelle Zélande pour voir Solène, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud pour l’immensité de leur continent, et enfin toute l’Europe du Nord car elle nous attire depuis toujours.

Les discussions avec Sandrine et Damien nous faisaient privilégier des modes de déplacements doux, qui laissent le temps de découvrir et de s’immerger. Ils ont bourlingué partout dans le monde, en vélo (24 000 km pédalé !), à pieds pendant plus de deux ans à travers 19 pays (Voir leur récit sur les Andes : http://les-andes-en-roue-libre.over-blog.com, et le voyage en Asie, Norvège et Madagascar : http://itinerancesrouelibre.free.fr). Mais pour nous, les contraintes de temps nous obligeront à modifier et accélérer les déplacements.

Et la crise sanitaire nous est tombée dessus, empêchant les voyages, repoussant une première fois le projet de six mois, raccourcissant le peu de temps disponible (car finalement six mois c’est très court !), apportant beaucoup d’incertitudes sur les destinations et faisant exploser les prix.

En ce début janvier 2022, à un mois du départ, nous sommes encore dans le flou le plus total sur ce qui nous sera possible de faire…

Nous avons déjà les billets d’avion et calé les hébergements pour La Réunion et pour l’Afrique du Sud (malgré Omicron qui nous a devancé sur ce territoire !).

Nous avons réussi à boucler le séjour aux USA, dans les grands parcs nationaux de l’Ouest du pays.

Et nous avons changé de fourgon pour visiter les pays scandinaves et partir faire le tour de la mer Baltique.

Ce sera déjà très bien si nous arrivons à finaliser ces voyages-là !

Et si une nouvelle catastrophe nous tombe sur la tête, si certaines destinations se ferment, si nous attrapons la Covid, et bien nous nous adapterons et partirons à l’aventure ailleurs, peut-être moins loin et moins longtemps !