Au réveil, la tente est couverte de minuscules fourmis. Il y en a partout. Elles n’ont pas pu rentrer dedans, heureusement car elles piquent fort.

On démarre à 6h30 pour notre tour matinal.


Quasiment dès la sortie du camp, une voiture est arrêtée, il y a deux lionnes couchées sur le bord de la route. Nous restons un moment à quelques mètres d’elles. L’une semble blessée à la patte. Elle a un énorme hématome au coude.

Lionne

Lionne blessée

Plus loin, arrêt près d’un cours d’eau. Sur les rochers, il y a une bande de Vervet, ces singes espiègles. Ils jouent comme des gamins.

Un peu plus loin, toujours des singes, mais des babouins. Ils sont éparpillés dans la savane et avancent tous pour se nourrir de graminées.

Vervet

Babouin

Sur la piste, un tout petit truc se déplace sur la terre. Une tortue. On a peur qu’elle se fasse écraser par un véhicule. Isabelle descend et la prend pour la déposer dans l’herbe en bord de route. Mauvaise expérience, d’abord la tortue lui urine dessus et l’odeur est épouvantable, et elle attrape une tique sur la jambe alors qu’elle n’a fait qu’effleurer l’herbe de la savane…

Tortue

Nous recroisons les lionnes

Moment de câlin

Belles dents

Nous recroisons un couple de sud-africains que nous avons vu plusieurs fois. Ils nous repèrent facilement avec notre voiture-pot de yaourt rouge ! Ce sont eux qui nous avaient indiqué les Klipspringers (Oréotrague Sauteur) sur les rochers. Nous les avons également vu dans le camp de Satara. D’ailleurs, la dame était tombée lourdement au bord de la piscine.

Waterbuck

Bucorve du Sud

Mangouste naine



Waterbuck


Retour à Satara pour le petit déjeuner, notre petit tour nous a pris près de trois heures !

Petit déjeuner à Satara

Nous quittons le camp pour aller en direction de Lower Sabie par la H1-3.

Le paysage a complétement changé. Nous sommes dans des zones de grandes plaines, on voit à perte de vue. Partout il y a d’immenses troupeaux de zèbres, gnous et impalas. Nous ne ralentissons même plus quand ils sont au bord de la route, nous sommes blasés !

Un petit morceau de piste nous emmène près d’un énorme Baobab. Il est gigantissime, un vrai mur végétal de 10 à 15 mètres de largeur au pied.

Gigantesque Baobab

Plus loin, autour d’un petit lac, le Kumana Dam, il y a le plus gros troupeau de buffles que nous verrons du parc. Il y a plus de 200 buffles, à moitié dans l’eau, à moitié sous les arbres au bord.

Buffles

Au passage au-dessus d’une rivière, c’est trois éléphants qui creusent le sable. Ils vont fouiller avec leur trompe sous le sable et s’aspergent de ce sable humide, laissant de gros trous au sol.

Il utilise le sable pour se refroidir

Ce pays est quand même fantastique par la diversité des rencontres que l’on peut y faire. Le nombre d’oiseau est incroyable, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Un ornithologue doit s’y régaler, une pensée pour Frédéric qui se passionnerait dans cette multi biodiversité.


Nous nous arrêtons à midi sur l’aire de pique-nique de Tshokwane.

Il fait très chaud. Nous buvons beaucoup, au moins 5 litres pour nous deux par jours.

On s’installe au-dessus d’un petit cours d’eau (qui paraît anodin, mais nous y verrons un hippopotame au moment de notre départ !), sur des tables à l’ombre d’un grand arbre.

Isabelle est fatiguée et s’allonge pour dormir sur le banc à côté de la table. Je commence à manger, sardines, pain, carottes, gâteau. Puis je découpe une mangue pour en manger la moitié et je laisse l’autre moitié sur la table pour Isabelle. Je vais à la voiture pour chercher une carte, et quand je reviens, il y a une employée qui discute avec Isabelle. Elle a une fronde à la main.

Pendant mon absence, un singe Vervet est venu voler la mangue laissée sur la table, à quelques centimètres du visage d’Isabelle. Il est maintenant planté dans son arbre juste devant nous et se régale du fruit. L’employée le menace avec sa fronde. Malgré cela, d’autres vervets rappliquent. Ils s’attaquent au sac que nous avons sur la table. Ils nous piquent quelques trucs dedans. Isabelle ne peut rien faire, feinte à droite par un vervet, et attaque à gauche par un autre ! Il nous faut tout remballer.

Je suis mort de rire, et je fais des photos des voleurs !

Sieste pour Isabelle, mais...

Les Vervets guettent !

La chasse au Vervet

A cette aire de pique-nique, après l'aventure avec les singes, nous discutons avec nos voisins de table qui sont français. Ils viennent juste d'acheter un terrain pour habiter définitivement ici. Ce sont des Alsaciens qui ont beaucoup voyagé, et sont maintenant à la retraite. Ils ont cherché, dans plusieurs pays un pied à terre pour s'installer. Et c'est dans une des réserves privées d'Afrique du Sud qu'ils vont rester.


Plus loin, la route grimpe sur une de ces grandes collines que nous avons vu à l’horizon. De là, à 400 m d’altitude, la vue est encore plus grandiose. Du sommet, nous voyons nos premières autruches, elles sont loin dans la plaine, il y en a une dizaine. Un truc bouge dans les rochers à côté de nous. Un coup de jumelle, c’est un serpent, mais pas identifiable. Il part dans l’herbe.

Autruches

On reprend la route on croise une toute petite antilope, un Steenbock, puis de nombreuses girafes qui déambulent avec un pas lent et bizarre. Et il y a toujours ces oiseaux bleus magnifique que l‘on voit partout.

Steenbock

Un peu avant Lower Sabie, il y a un bel éléphant qui mange. On passe un bon moment a ses côtés. Il est facilement identifiable car il a une oreille trouée. La proximité du camp fait que nous avons du réseau téléphonique. Nous en profitons pour appeler Élise sur WhatsApp, et faire un direct avec l’éléphant en fond d’écran !

Éléphant à l'oreille trouée

En direct avec Élise


Arrivée à Lower Sabie, installation. Il nous reste un peu de temps pour refaire une petite boucle avant la fermeture des portes. L’entrée du camp est mieux défendue que les autres camps. En plus de la barrière et du grillage électrifié, il y a au sol, sur 5 mètres de large, des fils électriques sur lesquels les véhicules roulent, un peu comme un passage canadien mais électrique !

Fils électriques au sol


Pour notre petit tour du soir, pas de nouvelles rencontres, juste la routine des éléphants, zèbres, gnous, impalas et autres…

Au croisement de la H4-2 et de la S82 il y a une voiture arrêtée. C’est une voiture du « Traffic Control ». Il y a deux policiers qui ont installés un radar jumelle ! Ils attendent les véhicules qui dépassent les 50 km/h autorisés. Un peu plus loin, dans le bas-côté, il y a encore deux autres policiers cachés dans les herbes, puis plus loin encore deux autres. Ils attendent quelque chose mais on n’en saura pas plus.

Pintade de Numibie

Retour au camp pour le repas et le dodo. Le temps change, se couvre et il pleuvra pendant la nuit.

Une antilope dans le camp de Lower Sabie


Mise à jour définitive des photos.

Retrouvez toutes les photos et vidéos sur l'album de cette journée ici : https://photos.app.goo.gl/khTWUpzFR2rVzgEs8