On prend le temps au réveil, mais il nous faudrait trouver quelques informations pour trouver un endroit où dormir ce soir.

Et là, ce matin, miracle, il y a du réseau téléphonique plein pot, et on peut faire un partage de connexion. L’orage d’hier a dû détraquer les télécommunications, et elles sont maintenant rétablies.


Finalement, on change d’avis ! Pas de Drakensberg, pas de Pilanesberg, on ira dans le sud-est. On ira voir le parc National d’Hluhluwe-Imfolozi, et la région de Santa Lucia.

C’est à 4h30 de voiture, ça va aller. On fouille le Routard, Lonely Planet et internet et on trouve un hébergement au Isinkwe Brush Camp Backpacker. C’est à mi-distance entre Hluhluwe, le parc National et Santa Lucia. On y prend 3 nuits consécutives.

Internet nous permet également de trouver les renseignements pour savoir où et comment on pourra faire notre test PCR indispensable pour l’escale à Maurice au retour. Nous devrons revenir à Johannesburg la veille du départ pour que notre test soit valable jusqu’au retour à la Réunion.


Ah, ces outils modernes, quand ça fonctionne c’est vraiment génial, et dès qu’il n’y a plus de moyens de communication ça devient plus compliqué !


Mais avant de partir, on va profiter une dernière fois du complexe hôtelier où nous sommes, en allant tester les bassins extérieurs.

Forcément, on commence par passer un bon moment dans les toboggans aquatiques ! Tout a été nettoyé ce matin, et il n’y a plus de trace d’orage.

Le Badplass Forever Resort

Toboggans

Toboggans

Toboggans

Après les toboggans, on va dans les grandes piscines extérieures, avec des jets, sans jets. Il y a le choix. Mais on a de la route à faire…

Piscine extérieure chauffée


On attaque le voyage au départ de Badplass, guidé par le gps. Il y a beaucoup de travaux sur la route. Régulièrement, elle est balisée en circulation alternée, soit dans un sens, soit dans l’autre, avec des attentes de parfois 10mn. On perd un peu de temps.

Travaux

On fait un passage en longeant la frontière de l’Eswatini (ex-Swaziland), c’est Free qui nous prévient par un sms !

On longe le Swatziland (Estwatini)

Les conditions de circulations sont très particulières. C’est l‘Afrique quoi !

Les routes ont une large bande d’arrêt d’urgence délimitée par un trait jaune. En fait cette partie de la route sert de 3ème et de 4ème voie. Les véhicules qui roulent un peu lentement se serrent à gauche, et ceux qui suivent peuvent doubler sans gêner. Régulièrement on passe à 4 véhicules de front (sur les routes à deux voies, bien sûr !). Le souci est que la bande d’arrêt d’urgence est régulièrement occupée, soit par des véhicules à l’arrêt, soit par des piétons, soit par des animaux (poules, chèvres, vaches, ânes, chevaux…). Donc il faut ouvrir l’œil en permanence…

En plus ces routes sont limitées à 120 km/h, je trouve que c’est beaucoup, car il faut parfois s’arrêter très vite car les voies sont occupées par autre chose que des véhicules. Partout on trouve de panneaux indiquant des radars, mais on n’en a vu aucun (sauf dans le Kruger !), et certains nous doublent en allant très vite alors que nous sommes proche de la limite…

Ensuite, les véhicules ont tous les âges. Beaucoup ne passeraient pas le contrôle technique chez nous. La majorité des voitures sont des pick-up, souvent des Toyota Hilux, souvent chargés à ras bord, de matériel ou de passager.

Sur la route

Il y a également beaucoup de « Super Trucks » (c’est le nom que je leur donne). Ce sont de grands camions qui portent du minerai, avec deux remorques, ils sont très longs, et dès que la route monte, ils roulent à 30 km/h. Puis quand ça descend, ils vont à 120… Ils sont difficiles à doubler, sauf s’ils se serrent à gauche sur la bande d’arrêt d’urgence, mais ça reste toujours des moments de tension.

Il y a également beaucoup de minibus 9 places Toyota Hiace. Ce sont les transports en commun. Ils prennent du monde partout et s’arrêtent partout, dès qu’un piéton lève la main.

Super Truck

On a vu plusieurs convois exceptionnels. Ils sont composés d’une dizaine de véhicules, de très gros camions, qui portent chacun une benne d’un énorme excavateur, surement des engins qui travaillent dans les mines. Ils sont très larges et sont devancé par des véhicules avec des gyrophares. Cela n’empêchera pas un accident entre un des minibus Toyota Hiace et une de ces bennes qui dépassait du camion transporteur.

Convoi exceptionnel

Les minibus Hiace

En dehors des véhicules, il y a aussi beaucoup d’êtres vivants sur la chaussée, soit des hommes qui marchent, s’arrêtent, mangent, discutent ou traversent, même dans les endroits les plus perdus, soit des animaux de toutes sortes.

Collégiens sur la route

Autres particularités que nous avons remarqué, il n’y a quasiment aucun panneau publicitaire, sauf en ville. Et les grandes routes ne traversent quasiment jamais les villages rencontrés.

 

Nous arrivons à Hluhluwe (prononcer Chlouchlouwé !) vers 17h30.

Nous mettons un moment avant de trouver l’hébergement car le gps s’est arrêté à plus d’un kilomètre de sa destination. Nous sommes en plein bush, dans la jungle, perdu au bout d’un long chemin de terre. L’endroit est très joli, des petits chalets sous les arbres, un grand coin cuisine collective à côté d’un espace de jeu et d’une piscine.

L’employée nous demande de ne pas laisser traîner d’objet car il y a des singes voleurs dans les arbres. Elle nous offre même un hébergement plus grand et confortable car nous sommes les seuls occupants du site.

Arrivée à Hluhluwe

Chalet d'Isinkwe Bush Camp

Chalet d'Isinkwe Bush Camp

Une fois installés, nous allons manger dans un bel hôtel d’Hluhluwe. Comme d’habitude, prise de température, et ils nous collent un autocollant sur le teeshirt pour prouver que l’on est bien passé devant le thermomètre.

Retour au Bushcamp pour la nuit.


Mise à jour définitive des photos.

Retrouvez toutes les photos et vidéos sur l'album de cette journée ici : https://photos.app.goo.gl/AeGjFroW9NWhTsM59