La nuit a été très compliquée…

D’abord, il y a le bruit de la rue et les lumières de la ville. Le camping est quasiment au centre-ville et la circulation de s’arrête jamais. Ensuite, il fait très chaud, nous avons eu 41° aujourd’hui et la chaleur n’est pas redescendue avec la nuit. Le fourgon est une étuve. Dans la nuit, je me lève ouvrir la grande porte latérale et les deux portes arrière pour que ça devienne un peu respirable. On réussit à s’endormir tard. Mais dans la nuit, un violente tempête de vent se lève. Il nous fait claquer les portes arrières qui se ferment brusquement. Je me lève un peu vaseux, en sortant pieds nus, je marche sur des épines au sol et m’en plante une sous le pied. Le voisin est également dehors et tente de remettre son auvent de caravane qui s’est envolé. Isa passe un moment pour essayer d’enlever l’épine avec des ciseaux, nous n’avons pas d’aiguille. Finalement, on se rendort. A l’aube, il commence à faire un petit peu frais, je vais fermer la porte latérale puis me recouche. Je devine alors un bruit et une forme qui bouge du côté du poste de pilotage. Il y a une bestiole dans le camion ! Je me relève, il y a un énorme chat noir, on dirait une panthère. Il ne peut plus sortir car j’avais déjà tout fermé. Bon, finalement, on réussit à le faire sortir et on se recouche quand le réveil sonne, il est 7 h…

On déjeune rapidement, puis on vide intégralement le fourgon. On range les sacs que l’on va laisser à l’hôtel ce matin, puis on va chez Escape pour rendre Shark, notre fourgon.

Vide grenier au camion

Il faut que l’on rende le véhicule avec le plein fait, on se rend dans une première station et on met 50 dollars, mais ça ne suffit pas. Ici, ils ne font jamais le plein, un peu comme en Espagne. Ils mettent une somme précise, c’est ce que nous avons fait jusqu’à présent. Mais le réservoir n’est toujours pas à rempli à bloc. On demande au pompiste, impossible nous laisser faire le plein. On tente de le faire directement avec la dernière carte bancaire, refus de la pompe. C’est bon, on a déjà donné (deux cartes) pour ne pas se faire piéger la dernière. On fera 3 stations différentes sans jamais que l’on nous laisse compléter le plein. Alors, à coup de 10 dollars, on réussira à mettre l’aiguille du réservoir au max.

On fait nos adieux au Fourgon et à Escape. On leur laisse également quelques provisions qui nous restaient et que l’on ne veut pas ramener.

Les adieux aux Requins

Puis on prend un taxi pour se rapprocher de l’hôtel. Il nous dépose devant le Bellagio, sur le Strip. Nous ne devons récupérer la chambre que dans 4 heures alors on va prendre le temps de traîner et de visiter ces quelques hôtels parmi les plus grands du monde. Une fois de plus, on va en prendre plein les yeux, par l’extravagance de la décoration, par la taille des bâtiments, par la foule qu’il y a partout. Ce sont de véritables labyrinthes, d’immenses galeries commerciales qui se croisent et se rejoignent dans tous les sens, il y a des casinos, des machines à sous partout, des boutiques de tout et de rien, des aquariums, des restaurants, bars, discothèques, piscines, c’est une fourmilière.

Les plafonds du Bellagio

La serre du Bellagio

Les fontaines du Bellagio

Toutes les tours sont reliées entre elles par des passerelles, chaque galerie marchande a son plafond artificiel qui reproduit l’heure de la journée. On ne fait pas de différence entre le jour et la nuit, on ne sait plus où on est, ni dans l’espace, ni dans le temps. C’est parfois oppressant au point de vouloir vite retrouver la sortie avec la lumière du jour et un peu d’air frais.

Avec l’argent de sa dent perdue, Élise décide d’acheter à tout prix ce qu’elle veut, mais elle ne sait pas ce qu’elle veut ! On l’oriente alors vers un immense magasin de friandise. Il y a des bonbons à la pelle de toutes les sortes et de toutes les couleurs. On négocie pour ne pas qu’elle achète le magasin au complet.

Mega magasin de bonbons

Sans commentaires…

Vers 13h, on mange devant le Caesar Palace avec un reste de nouilles froides et d’une pomme qu’il nous restait. Deux mondes se rencontrent ! En dessert, on a notre provision de bonbons.

Aquarium au Caesar Palace

360 m de canaux intérieurs à l’étage du Venetian

Robot fait avec des pièces de voitures et mouton avec des bougies

Voiture autonome

Limousine

Vers 15h, on va à pied s’installer à l’hôtel qui est à 1 km du Strip. On pense qu’Élise va s’endormir, erreur, elle tiendra complétement excitée par cette ville de dingue jusqu’à 23h ! Car le soir, nous repartons sur le Strip pour voir les spectacles nocturnes. Une fois de plus on en prend plein les yeux et les oreilles, c’est incroyable la diversité des rencontres que l’on peut faire. Les sens sont sollicités en permanence. Il faut regarder devant, derrière, en haut, en bas pour ne rien rater. Les écrans, le son et la foule sont partout. Devant le « Mirage », le spectacle du Volcano est annulé à 20h car il y a trop de vent. On en profite pour aller manger dans notre premier MacDo du voyage.

A la sortie, on revient voir le Volcano du Mirage qui reprend maintenant que le vent s’est un peu calmé. Puis on va devant le Bellagio et son spectacle de jets d’eau en musique. On l’a déjà vu à midi, et c’était vraiment beau. On est un peu saoulé par cette agitation et cette recherche du paraître, on est même gêné par cette débauche d’argent, d’énergie et par tout ce gaspillage. On rentre à l’hôtel « Mardi Gras » pour se coucher tard. Demain, on prend l’avion pour rentrer…

Spectacle du Volcano

Les fontaines du Bellagio by night

Bye bye Las Vegas


Accès vers les photos de la journée : https://photos.app.goo.gl/kn3mw5wvxhJvFRBh7