L'endroit où on vient de dormir est super, totalement tranquille, gratuit, à quelques centaines de mètres de Fiskebackskil. Nous avons été seuls, en plus on se lève avec le beau temps. Le seul inconvénient, c'est que je suis malade, fièvre toute la nuit, mal à la tête et partout au corps. Sûrement un reste de la nuit humide au golf. Un Doliprane et ça ira mieux...

Et comme d'habitude, j'ai encore oublié un truc, la passoire, aux toilettes en faisant la vaisselle hier. On y passe, et miracle, la passoire est encore là. Bon, on fera encore mieux en début d’après-midi…

Le long de la petite route qui rejoint l’autoroute, on s’amuse à compter les radars. Ils pullulent sur cette île, en moyenne, il y en a un tous les 2 kilomètres ! Ce sont des espèces de radars tourelles qui restent bien indiqués, mais les limitations sont de 40 ou 50 km/h dès qu’il y a des maisons en vue où 70 ou 80 dans la campagne.

On fait un arrêt à Fjällbacka, joli village de pêcheur. Nous allons faire un tour sur le port, il y a toujours ces maisons rouges, cette multitude de bateaux, et surtout ces innombrables îles. Des jeunes s'amusent à sauter d'un plongeoir dans le port, sans s'occuper des méduses.

Fjällbacka

La colline rocheuse au-dessus de Fjällbacka

Plongeoir dans le port

On remarque des personnes tout en haut de la colline rocheuse au-dessus du village, voilà une aventure pour Élise !

On réussit à trouver l'accès au chemin, qui commence par des escaliers en pierres, puis il s'engage dans une faille rocheuse où il y a même des blocs coincés au-dessus de nos têtes. En deux jours, ce sera notre deuxième "canyon" ! Ensuite, on poursuit par des escaliers en bois et des passerelles pour arriver au sommet du gros bloc. La vue est superbe sur le port et les îles environnantes.

L'aventure pour Élise

Belle vue au sommet

Fjällbacka

Un beau voilier

La carte des îles devant Fjällbacka

On rentre directement au camion pour continuer notre route jusqu'au Vitlycke Museum. C'est un endroit étonnant pour les pétroglyphes qui y ont été découvertes. Il y a plusieurs sites autour du musée. Sur des dalles rocheuses qui affleuraient l'eau en 2000 avant JC, les hommes ont gravés de très nombreux symboles par percussion. Les premiers archéologues, pour mieux repérer les contours, ont ensuite peint ces pétroglyphes en rouge. Il y a de nombreuses représentations de bateaux, et de formes humaines, sexuées ou pas. Il y a également des traces de pas, parfois très petits, et des alignements de points qui restent encore mystérieux.

La grande dalle de Tanum

Beaucoup de bateaux

Des traces de petits pieds

Élise est regardée bizarrement par les enfants...

Élise, peu passionnée par les cailloux, va se divertir au terrain de jeu en forme de navires.

Au moment de quitter les lieux, on va encore faire fort dans nos oublis quotidiens... On démarre sur la grande route avec le coffre grand ouvert. Isabelle ne voit pas le voyant qui s'est allumé, et moi, assis à l'arrière avec Élise, je n'entends pas le bruit... On s'arrête au bout de deux kilomètres, puis on fait demi-tour pour vérifier que l'on n'a rien perdu... Bon, on ne trouve rien, ni sur la route, ni sur les bas-côtés, preuve que le coffre était bien rangé !

On rejoint l'autoroute E6 et on fonce vers Oslo, à deux heures de route. Nous faisons une dernière fois le plein à 2,56€ le litre, avant d'arriver en Norvège aux tarifs prohibitifs !

Un petit bilan sur la Suède, que nous avons traversé très rapidement et qui est forcément faussé. Ce pays ne nous a pas permis de retrouver nos marques habituelles de voyages.

D'abord, tous les parkings de la côte ouest sont interdits pour la nuit, il faut souvent s'écarter à l'intérieur des terres pour trouver de quoi dormir. On comprend cet état de fait, ils veulent protéger leur littoral et c'est très bien. Mais en morte saison, c'est dommage de ne pas pouvoir profiter des ambiances maritimes.

La langue reste résolument incompréhensible pour nous. Autant au Danemark, tout était écrit en Danois et en Anglais, autant ici, toutes les informations ne sont qu'en Suédois, sauf dans quelques lieux très touristiques. Il faut systématiquement faire traduire les panneaux avec le téléphone, pas toujours très pratique.

Ensuite, surtout aux alentours de Goteborg, on a vu beaucoup de jeunes avec des voitures "tunnés". Il s'agit souvent de vieilles Volvo, rabaissées à toucher le sol, avec un énorme haut-parleur à la place du siège arrière. Ils roulent à 2 km/h, coffre ouvert, avec la sono complétement à fond, infernal. A Varberg, il y avait une voiture qui roulait en plein centre-ville avec les deux portes avant grandes ouvertes et le coffre ouvert, ils aiment le bruit...

On a également été étonné par la facilité qu'ont les scandinaves à se baigner partout. Le moindre lac, la mer glaciale, le port plein de méduses, il y a toujours quelqu'un dans l'eau. A Fiskebackskil, pendant que nous mangions en bord de plage, ça a été un défilé d'habitants qui passaient en peignoirs et qui allaient faire trempette. Isabelle a tenté de faire pareil ce soir à Oslo, elle est restée gelée pendant plusieurs heures. Nous ne sommes pas encore des Vikings !


Passage de la frontière sans contrôles ; bien que la Norvège ne soit pas dans la communauté Européenne.

La frontière entre la Suède et la Norvège

On a choisi un emplacement tout en haut d'une colline de d'Oslo, sur le parking d'une station de ski à l'altitude de 320 m. Il y a déjà plein de fourgons et de camping-car sur le site, mais ça à l'air tranquille.

Tentative pour être une Viking !

Demain, visite d'Oslo...


Accès aux photos de la journée : https://photos.app.goo.gl/i46bJ8ALu4DjC3yn7