Voilà, il y a un mois que nous sommes partis !

Il est temps de faire un petit point. Pour l'instant, le voyage se passe plutôt bien, avec parfois quelques contrariétés comme la météo. En effet, nous avons fait le calcul, nous n'avons eu que 4 jours sans pluie depuis l'arrivée en Norvège. C'est peu. On s'y attendait mais pas à ce point. Nous pensions qu'on trouverait l'été en venant ici, mais nous nous retrouvons comme au début d'un printemps de chez nous. Il y a longtemps que l'on a oublié les shorts, tee-shirts et sandales pour des tenues en 4 couches tous les jours. Et en plus de l'humidité, il fait froid avec souvent l'obligation du bonnet ou de la capuche. Isabelle manque de vêtements chauds...

Le camion marche très bien. A part le changement de plaquette qui était prévisible, et maintenant cette fissure au pare-brise, plus le voyant srs allumé, il tourne comme une horloge. Faut dire que nous ne roulons pas vite, les limitations contraignant une vitesse de croisière très basse, avec en parallèle une consommation d'essence réduite. Heureusement car le prix est très élevé, en moyenne entre 2,50 et 2,70 euros/l.

Sur la route, c'est étonnant car il n'y a quasiment pas de radios FM, à part aux environs des grandes villes, on ne capte rien ailleurs. Par contre, le réseau téléphonique est très bon, on capte partout, même au plus profond des tunnels.

Les conditions pour dormir ou vivre dehors et en route sont correctes. Elles pourraient être bien meilleures si la météo suivait, mais, bon, on n'a pas le choix…

Il nous faut souvent mettre le double toit pour la pluie ou le froid. Double toit qu'il est difficile de faire sécher ensuite. On dort très souvent en camping sauvage, l'arrêt dans les campings ne venant qu'au dernier moment pour les lessives des corps et des vêtements.

Les douches solaires que nous avons depuis le début à l'avant du fourgon sont quasiment inutiles et inutilisables. Elles ne chauffent pas car le temps est trop couvert.

On ne gaspille pas beaucoup non plus les lampes frontales, il fait jour tout le temps !

Nous regrettons pour l'instant de ne pas avoir vu d'animaux sauvages. Les élans, soi-disant si nombreux, sont invisibles. Pas de rennes ni de bœufs musqués non plus pour le moment. On ne voit que des dizaines de panneaux signalant leurs présences.

On arrive aussi au bout de nos provisions françaises. Le fouet est quasi fini, le fromage de Cerdagne touche à sa fin, seul le stock de confitures reste encore correct.

Sinon, le moral est bon. On profiterait beaucoup plus des sorties dans la nature s'il ne pleuvait pas tant. C'est dommage. Quand le temps est mauvais, nous ne faisons qu'avancer en camion. C'est parfois un peu long pour Élise, mais on lui met parfois, sur les longs trajets, des dessins animés sur l'ordinateur (que nous attachons maintenant à la table !).

Pour le trajet, nous commençons à avoir une idée plus précise de là où nous allons. Jusqu'à présent on prenait le temps de traîner dans la région des fjords, en suivant souvent les Routes Panoramiques qui sont magnifiques. Là, nous avons envie de rejoindre et de voir les îles Lofoten, puis nous reviendrons sur Kiruna en Suède, puis sur Rovaniemi en Finlande, le pays du Père Noël, et ensuite nous mettrons le cap au sud en privilégiant les trajets directs pour rentrer en France.

Il nous reste environ deux semaines de visites et deux semaines pour rentrer.

Pour aujourd'hui, nous avons une longue étape. Il faut nous rapprocher de Bodo en 2 ou 3 jours, où nous prendrons le ferry jusqu'à Mokenes au sud des îles Lofoten.

Il fait chaud le matin ?

A midi, nous faisons un arrêt pour manger à Grane, sur l'E6. On commence le repas sur une table du village, mais il fait une averse, alors on continue sous le parapluie, puis le vent s'en mêle, et on est obligé de déménager dans le camion...

Repas de midi à l'abri...

Cette E6 alterne les supers secteurs de route large limités à 90, et des secteurs qui tournent beaucoup limités à 60. Après Mosjoen, nous empruntons un tunnel de 11 km qui nous permet de rejoindre la route panoramique 17 qui suit l’océan. A Levang nous prenons le ferry pour Nesna pour un court trajet de 20 mn. Le ferry suivant est à 90 km dans 1h30, ce devrait être bon. De toute façon, il y en a un autre 20 mn après si on le manque.

Quand on arrive à Kiboghamn, on voit le ferry de 17h50 partir sous nos yeux. Pas de chance, on va donc attendre celui de 18h10. Mais, c'est bizarre, il n'y a personne qui attend sur le quai... On va consulter les horaires affichés sur le quai. Mince, le prochain bateau n'est qu'à 19h30, grrrrr. En fait celui de 18h10 ne circule que les samedis, on s'est fait avoir en regardant les horaires écrits en Norvégiens.

Tant pis, on va attendre, ça nous avancera pour demain, d'autant plus que le trajet en ferry dure une heure avant d'arriver à Jektvik.

Pendant le long voyage en ferry

Arrivée du ferry

Pour une fois que l'on avait du temps à bord d'un bateau, on pensait manger sur le ferry, mais tous les services sont fermés, bar et restaurant compris.

Au débarquement, on a repéré un emplacement qui a l'air bien. On trouve facilement, sur un petit chemin côtier, juste en bord de mer, avec une table à côté. Dommage qu'il pleuve pour en profiter...

Le bivouac du soir

On mange rapidement, pas de petite balade entre les gouttes et au dodo.

Un joli coin dont on ne profitera pas....

A côté du bivouac


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