Finalement, la bâche a tenu. L'abri des containers a été suffisant. Il ne pleut pas quand on se lève, mais les averses vont se succéder à peu près toutes les heures aujourd'hui.

A l'abri des containers sur l'aérodrome

Après la nuit un peu mouvementée, on a du mal à se réveiller, il est 10h quand on émerge. On réussit à déjeuner dehors mais on passera quand même par nos 10 minutes de parapluie au-dessus de la table.

Instant parapluie pendant le petit déjeuner

On quitte le terrain d'aviation pour rejoindre le "centre-ville".

Une belle plage de sable blanc

Vaeroy

Les mouettes jouent au foot !

On se gare sur un parking pour aller faire une petite randonnée. On va grimper au Hornet, 346 m, environ 2h aller et retour, petit sommet au milieu de l'île qui offre de beaux points de vue.

Au départ, des Belges, des Suisses et nous, mais les autres vont aller plus loin que nous. Ils vont rejoindre le sommet du Haheia, sommet voisin de 438 m, où est installée une base radar de l'Otan.

Au parking de la rando vers le Hornet

Nous démarrons sous une belle averse et sortons immédiatement les parapluies. Le chemin grimpe bien et est assez boueux, ça glisse, il faudra être prudent. On monte tranquillement avec, en alternance, du beau temps, du vent, de la pluie, des passages de nuages, ou parfois tous ces temps à la fois tellement ça change rapidement !

C'est par là !

A l'arrivée au sommet, nous devrions avoir une très belle vue, mais quelques bandes de nuages nous emmitouflent. On réussit quand même à voir sur l'autre face, le terrain d'aviation où nous avons dormi hier soir. C'est vertigineux.

Les espaces éclairés de ski de fond

Une averse pendant la montée

Un coup il pleut, un coup il ne pleut pas...

Quelques passages vertigineux

Belle vue

La piste d'aviation où l'on a dormi

Belle vue

Avant d'arriver au sommet

Passages nuageux au sommet

On redescend en passant par un petit col pour arriver vers 14h30 au camion. On regagne le terrain de foot du village, où il y a également un terrain de jeu et des tables. On mange un morceau, avec plusieurs passages sous le parapluie et rangement du linge étalé qui séchait.

A l'abri pendant une averse

Arrivée au col

Tentative pour apprivoiser une mouette

Le bateau n'est qu'à 22h ce soir, ça nous laisse de la marge.

Après manger, on va faire un tour vers la zone de pêche pour voir si l'on peut trouver du poisson local à acheter. On arrive à 16h01 dans une pêcherie, mais elle vient juste de fermer. Il n'y a personne, mais tous les locaux sont ouverts. On se permet d'aller voir les stocks de morues. C'est impressionnant, il y a des palettes entières de morues partout, avec l'odeur qui va bien ! Isabelle est écœurée par les effluves et repart au camion.

Un stock de morue

Nous repartons près de l'embarcadère pour aller faire une autre balade. Après la sortie en montagne, ce sera la sortie (presque) en mer.

Nous allons au Kvalnesset, un petit phare tout au bout de la bande de rochers qui part vers le sud. Le chemin est agréable et varié au milieu des roches, petites mares, prairies humides et mouettes. On prend bien sûr deux ou trois belles averses pendant l'aller-retour. On commence à ne plus avoir grand-chose de sec...

Vers le phare du Kvalnesset

Passage rocheux avant le phare

Le phare du Kvalnesset

Face au large

Un gnome sous la pluie

Côté pile

Côté face

En regardant les panneaux d'informations, on a trouvé deux trucs étonnants.

Ils ont trouvé, sur l'un des sommets du coin, un squelette de baleine complet ! Comment ces restes ont pu aboutir à 400 m d'altitude ? Il n'y a pas d'explications, c'est sûrement lié à une pratique religieuse ou divinatoire...

Autre truc incroyable. Dans cette île, ils avaient comme spécialité d'attraper les aigles pêcheurs à la main ! C'est lié à une tradition ancienne, ils construisaient des abris de fortune en pierre sur les sommets. Des sortes d'orrys de chez nous. Un homme se cachait dedans et appâtait les différentes fenêtres de la cabane avec du poisson. Quand un aigle se présentait pour manger le poisson, il l'attrapait directement avec la main !

Un bel arc en ciel

En attendant le ferry, on s'installe près d'une table couverte pour manger avant de partir. Au menu, des filets de lieu noir aux herbes de Provence, pêchés hier par Tristan. Un régal !

Le repas du soir, filets de lieu noir aux herbes de Provence

Tout le monde a apprécié !

Une fois le repas terminé, on fait quelques centaines de mètres pour se mettre dans la file d'attente pour le ferry.

On embarque normalement, le ferry part et passe, entre l'île de Mosken et l'arrivée à Moskenes, devant le plus grand maelstrom du monde, le Moskenstraum que l'on ne verra pas. Ce n'est pas la bonne heure.

Le ferry approche de Molkenes

On débarque vers minuit à Molkenes. On part tout de suite pour chercher un endroit pour dormir. On galère... Tous les parkings des environs sont remplis de camion, fourgons, vans, camping-cars ou voitures ! On en fait une dizaine en s'éloignant vers le nord, le coin est surpeuplé de touristes... N'ayant plus d'espoir de trouver un endroit correct, on finit par se mettre collé à un autre camping-car, sur une toute petite place en bord de route. Ce n'est pas top, mais il ne nous reste plus beaucoup de temps à dormir. Allez, au dodo !


Accès vers les photos de la journée : https://photos.app.goo.gl/5HhrPLVtFWBFzBb79